Vos questions - nos réponses
Cette page répond aux questions qui ont été posées lors des événements de concertation, et par le biais du formulaire de contact. Une autre page répond aux questions générales sur l’énergie solaire.
1. Quelle sera l’emprise au sol des panneaux photovoltaïques ? Est-ce que le sol sera artificialisé ?
Fin 2023, le gouvernement a publié un projet de décret limitant à 40% le taux couverture des terrains agricoles par des panneaux solaires dans le cadre de projets agrivoltaïques.
L’artificialisation des sols est l’altération de la qualité naturelle d’un sol soit en le rendant artificiel, soit en le privant de ses fonctions. Dans le cadre de ce projet, nous ne privons pas le sol de ses fonctions de culture ou d’élevage. Seules les pistes SDIS, les postes de livraison et les locaux agricoles artificialisent le sol. Le projet agrivoltaïque permettra de soutenir et de développer l’exploitation agricole des parcelles.
Pour le projet de La Boisselière, les études et l’implantation finale du projet sont encore en cours de définition, afin d’être aussi bénéfiques que possible aux productions agricoles notamment. Sur une zone clôturée de 108,7 hectares, cela signifie qu’au maximum les panneaux représenteront une surface projetée au sol de 28 hectares environ. En outre, ces panneaux seront suffisamment haut et espacés pour assurer une production agricole significative sur les parcelles.
2. Pourquoi s'agit-il d'un projet agrivoltaïque ?
Le projet de La Boisselière est un projet agrivoltaïque, car il favorise la comptabilité entre une production agricole principale et une production d’électricité d’origine solaire secondaire. L’objectif est que l’installation photovoltaïque rende service à l’exploitation agricole.
Le projet se situe sur des terrains agricoles. A cet effet, le projet de la Boisselière a pour but d’accompagner un retour à l’élevage, production historique des parcelles, tout en contribuant à la transmission de cette exploitation agricole familiale, ainsi qu’à la pérennisation de la vocation agricole du site.
Le projet solaire apporterait, en complément d’une énergie décarbonée au territoire, divers bénéfices agricoles :
- Bien-être animal en apportant de l’ombre pour le cheptel, ainsi que la construction d’installations dédiées (bergerie, raccordement à l’eau et l’électricité…) ;
- Résilience face à la multiplication et l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes (grêle, sécheresse…) ;
- Amélioration du modèle économique de l’exploitation avec une production à plus grande valeur ajoutée) ;
- Rémunération complémentaire pour les exploitants des parcelles.*
Pour plus d’informations sur le cadre règlementaire, rendez-vous sur la page Agrivoltaïsme.
* source : Ademe, Caractériser les projets photovoltaïques sur terrains agricoles et l’agrivoltaïsme
3. Combien d’agriculteurs bénéficieront du projet ?
Les propriétaires et exploitants actuels des parcelles partant bientôt à la retraite, il a fallu trouver des
repreneurs pour la succession de l’exploitation. Nous travaillons désormais avec 4 personnes du territoire avec des projets différents, afin de co-construire leurs exploitations et d’adapter les panneaux photovoltaïques à leurs besoins.
Les nouveaux exploitants ont des profils variés, et le projet agrivoltaïque est une réelle opportunité pour l’installation ou la poursuite de leurs activités agricoles :
- Installation de deux jeunes du territoire ;
- Agrandissement des surfaces pour des exploitants riverains proches du projet, sur la commune de Sainte-Maure-de-Touraine ;
- Pérennisation de l’activité d’un des propriétaires actuels.
4. Comment sont étudiés les impacts du projet agrivoltaïque sur l’environnement ?
Afin de réaliser une étude d’impact complète, le bureau d’études indépendant Institut d’Ecologie Appliquée (IEA) a été missionné. Le bureau d’études réalise des études bibliographiques (documentation sur les zones protégées, réglementation, données associatives) et sur des investigations de terrain (recensement d’espèces végétales et animales) pendant un an. Les écologues arpentent la zone d’implantation prévisionnelle et ses alentours, selon les saisons et avec une pression d’inventaire fonction des enjeux du site.
L’étude complète sera consultable lors de l’enquête publique. Ces études sont obligatoires et seront analysées par la Préfecture afin d’autoriser ou non le projet final.
5. Comment sont anticipés les risques d'incendie ?
Afin d’éviter tout risques d’incendie, nous appliquons les directives du SDIS 37 et de la DDT pour prévoir le nécessaire en cas d’intervention : création de pistes périphériques, installation de citernes à eau sur le parc, recul par rapport aux boisements, débroussaillement et entretien de la végétation sur les installations et à proximité, etc.